Étincelle de beauté pour un visage plus humain de notre Église

La semaine dernière, notre feuillet paroissial vous informait de tous les travaux d’embellissement qui ont été faits cette année à l’église St- Dominique. Il y a quelques mois, c’était aux gens de St-Raphaël de mettre la main à la pâte pour aménager un nouvel orgue. Et, il n’y a pas si longtemps non plus, la chapelle St-Cyriac s’est refait une beauté qui lui a redonné du tonus.

Pourquoi? Parce que le beau inspire… le beau réjouit… le beau repose… le beau rejoint ce qu’il y a de meilleur en nous et nous élève.

L’Église, quelles que soient les époques, a fait appel aux arts pour explorer les sublimes mystères  de la foi, pour proclamer son message évangélique et pour exprimer la « beauté suprême » qui a sa source et son accomplissement en Dieu.

Dieu ne s’oppose pas à la beauté. Au contraire, Il nous a créés pour le beau, le bon, le bien. Ce besoin de créer est déposé par Dieu lui- même dans notre cœur. Ce désir de beauté n’est pas animé seulement pour que tout soit propre, mais pour que tous se sentent bien dans la maison commune qu’est notre église.

Toutes ces belles personnes à l’œuvre pour le beau, témoignent, à travers leur contribution sous toutes ses formes, du message évangélique et des beautés qui se déploient constamment par l’implication  de chacun.

À travers l’art, l’Église ouvre un chemin de rencontre avec Celui qui nous dépasse et qui se laisse découvrir.

En ce temps des fêtes, on se fait une beauté pour aller à la rencontre des autres. On se veut étincelant, lumineux.  On prend soin de soi. Prendre soin de soi, c’est aussi prendre soin des autres.  Et prendre soin des autres, c’est aussi prendre soin du milieu dans lequel ils vivent. Car la beauté extérieure et intérieure soigne et soignera toujours les nombreuses blessures qui marquent le cœur et l’âme des hommes et des femmes de notre temps.

Qu’est-ce qui séduit le plus notre cœur? La beauté!  Et quand le cœur est séduit, c’est alors que Dieu parle. (Os 2,16)

Accueillons ce Dieu qui vient vers nous et qui ne demande rien d’autre que de nous faire briller de tous nos feux.

Louis- Marie Beaumont et Johanne Pelletier, en collaboration