Paroisse Saint-Georges

Informations de contact

La construction de la première église débuta en août 1941 pour se terminer en juin 1942.

Le 14 décembre 1941, une première messe fût célébrée dans le sous-sol de la nouvelle église; lors de la Fête-Dieu en juin 1942, on entra officiellement dans la nouvelle église.

Le premier presbytère était une maison située sur la rue Saint-Jean-Baptiste, sise au niveau du presbytère qui fût construit par la suite.

En 1948, la paroisse compte 4 684 personnes réparties en 684 familles.

Le 29 février 1948, à l’occasion d’une assemblée des marguilliers, on adopte une résolution visant à construire un presbytère qui conviendra aux besoins de l’époque. Ce sont les architectes Desgagné et Boileau de Chicoutimi qui conçurent les plans du nouveau presbytère qui est situé près de l’actuelle église.

Le 28 avril 1957, lors d’une assemblée, les marguilliers approuvèrent la construction de l’église actuelle. Cette église est l’oeuvre de l’architecte Sylvio Brassard.

Le 27 septembre 1958, Mgr Melançon bénit la pierre angulaire.

Lors de la messe de Minuit à Noël 1958, on célébra une messe dans la nouvelle église dans laquelle on avait disposé des chaises dans la nef, étant donné que les bancs n’étaient pas encore en place. On fit les adieux à l’ancienne église le 22 février 1959. Et c’est le 1er mars qu’on procéda officiellement à l’entrée dans la nouvelle église. Le 25 octobre, Mgr Melançon procéda à la bénédiction.

En 1985, la desserte de Jonquière-Nord (Chapelle Sainte-Marguerite-Bourgeois) est passée sous la responsabilité de la paroisse Saint-Georges.

En décembre 1999, l’animation de cette même paroisse est confiée à l’équipe d’animation pastorale qui dessert également les paroisses Saint-Albert-Le-Grand et Saint-Gérard-Majella.

Enfin, en janvier 2004, les deux équipes pastorales responsables respectivement de l’animation des unités pastorales Saint-Albert-Le-Grand, Saint-Gérard-Majella et Saint-Georges de même que Saint-Cyriac, Saint-Dominique et Saint-Raphaël s’unissent pour ne former qu’une seule unité pastorale. Le 1er mars 2004, la paroisse Saint-Georges fût annexée à la paroisse Saint-Dominique au même titre que les paroisses de Saint-Cyriac et de Saint-Raphaël. C’est au début de l’année 2010 qu’a eu lieu la célébration de fermeture de l’église St-Georges.

On peut voir dans l’église St-Dominique des objets venant de l’église St-Georges : soit l’autel latéral, la grande croix, la statue de St-Georges, la fontaine baptismale, le Jésus de Prague, l’ostensoir, une partie de la sainte table et divers autres objets dans le 1e présentoir.

L’autel
L’autel, la chaire et la Sainte Table sont faits de marbre d’Italie.

Verrière
Au-dessus de l’autel, on retrouve une verrière représentant la scène du calvaire.

Mosaïques
Sur la façade de l’église, on retrouve deux mosaïques importées de Naples, en Italie. L’une de ces mosaïques représente une scène de la vie de Saint-Georges alors que l’autre représente la scène de l’Annonciation de la Vierge Marie.

L’orgue actuel
Conçu à la maison Casavant et Frères de St-Hyacinthe, l’orgue fût acheté par les Soeurs de Notre-Dame-du-Bon-Conseil en 1942 et installé dans leur chapelle. En 1971, elles offrirent gratuitement l’orgue à la paroisse Saint-Georges. Le 12 septembre 1975, la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame-Du-Bon-Conseil fit don de l’orgue à la paroisse.

Chapelle Sainte-Marguerite-Bourgeois (Déserte de la paroisse Saint-Georges)
En 1957, avec l’exhaussement des eaux de la rivière Saguenay, plus de deux cents paroissiens de la paroisse Saint-Charles-Borromée, résidant à Jonquière-Nord, se trouvèrent dans l’impossibilité de se rendre à l’église paroissiale. La paroisse Saint-Charles-Borromée est située dans la municipalité de Saint-Charles-de-Bourget sur les bords de la Rivière Saguenay.

Les gens de Jonquière-Nord ont donc demandé à Mgr Georges Melançon, alors évêque du diocèse, de constituer ce territoire en desserte-succursale de la paroisse Saint-Charles. C’est le 25 avril 1957 que Mgr Melançon accorda le statut de desserte à ce territoire.

À cette époque, les paroissiens et paroissiennes situés sur ce territoire célébraient la messe dans la demeure de M. Jos-Wilbrod Bergeron. Au début de 1958, quelques personnes eurent l’idée de construire une chapelle. Après avoir fait quelques démarches à l’Évêché, M. Bergeron a fait don du terrain sur lequel la chapelle fut construite. Par la suite, on forma une corporation qui avait alors comme raison sociale le nom de : « La salle des loisirs de Jonquière-Nord ». La corporation était composée de M. Jos-Wilbrod Bergeron, qui en assuma la présidence et de Messieurs Johnny Gagnon et Pierre Morin. Au début du mois de novembre 1958, on procéda à la construction de la chapelle. Au soir de Noël de la même année, l’abbé Gonzague Tremblay y célébrait la première messe. On appelait alors cette chapelle : la chapelle de Jonquière-Nord.

Depuis ce temps, bon nombre de gens sont venus prier et nourrir leur foi en ce lieu. Baptêmes et mariages y ont été célébrés. Quelques prêtres s’y sont succédé. En 1985, la desserte de Jonquière-Nord est passée sous la responsabilité de la paroisse Saint-Georges. Lors du 25e anniversaire de la construction de la chapelle, célébrée le dimanche 26 août 1984 pour une messe solennelle, Mgr Jean-Guy Couture, évêque du Diocèse, bénit la chapelle sous le nom de Sainte-Marguerite-Bourgeois.

À l’été 2004, il fût décidé, d’un commun accord avec les paroissiens de Jonquière-Nord, de fermer la Chapelle Sainte-Marguerite-Bourgeois. Une messe solennelle, présidée par l’abbé Jean Gagné, a été célébrée le dimanche 12 septembre 2004. Bon nombre de paroissiens et de paroissiennes ont pris part à cette célébration. Au début de la célébration, le ciel avait revêtu son manteau noir et pleurait sur la région. À un moment, le soleil a fait son apparition. Et c’est un jeune enfant qui, dans une exclamation, s’écria : « Le soleil est arrivé ». Nous avons donc terminé la célébration avec la lumière du soleil. Malgré la peine ressentie à cause de la fermeture de la chapelle, l’espoir en l’avenir régnait dans les coeurs.